Recherche : les musiques non-classiques en musicothérapie.
La musique fait partie intégrante de nos vies.
Lorsqu'on demande aux enfants à quoi elle sert, les réponses sont variées : à danser, à chanter, à s'endormir, se réveiller, à faire peur dans les films d'horreur, à se mettre de bonne humeur, ...
Effectivement, la musique peut avoir une influence sur le corps et sur l'émotion ressentie (les deux étant intimement liés), ceci ayant été mis à profit dès l'antiquité par les grecs qui, déjà, soignaient maladies physiques et mentales par des prescriptions musicales.
Depuis, les choses ont bien entendu évolué, les recherches ont apporté une rigueur scientifique à ce qu'on a appelé, depuis les années 50, la musicothérapie.
Cependant, on peut le déplorer, il semble qu'à cette époque qui a amené la crédibilité à cette branche de la psychothérapie, on soit également restés figés sur les médias utilisés.
En effet, encore aujourd'hui, la plupart des auteurs reconnus parlent de la "musique classique" en musicothérapie. Si ce style musical est très vaste et riche également d'un point de vue de son utilisation thérapeutique et communicationnelle, il pourrait être dommageable d'en négliger pour autant les styles que l'on voit souvent regroupés dans la catégorie "musiques non-classiques".
Depuis plusieurs années, dans ma pratique, j'ai à coeur d'utiliser ces musiques, aussi variées soient-elles, partant du principe que si des personnes y trouvent du plaisir, voire du bien-être, elles ont leur place dans une musicothérapie.
Un de styles musicaux qui m'intéresse particulièrement est la musique Metal. En effet, elle me semble avoir des particularités relativement semblables à la musique classique (large panel de styles, émotions variées et expressives...) Pourtant, tant dans l'opinion publique que dans les utilisations thérapeutiques, la musique Metal est connotée négativement.
Il est vrai, aux dires même des amateurs du style, que le Metal est difficilement abordable pour des non-initiés (comme c'est le cas pour certains styles "classiques") : beaucoup de personnes le perçoivent comme du bruit, comme quelque chose de déstructuré. Pourtant, je pose l'hypothèse que dans certains cas, ce style musical serait tout à fait indiqué dans un processus thérapeutique.
J'ai décidé de creuser la question, en questionnant tout d'abord les amateurs de Metal. J' ai pu obtenir plus de 900 témoignages, qui m'ont permis de mieux comprendre :
Comment les amateurs sont arrivés à l'écoute du Metal
Ce qu'ils y trouvent (objectifs de l'écoute, bénéfices, styles d'écoute musicale)
Dans quelles conditions ils l'écoutent
...
De nombreux artistes de la scène metal internationnale ont accepté se prêter au jeu et de témoigner des apports psychiques, relationnels... de la musique dans leur vie.
Ces derniers mois, j'ai également observé les effets du Metal sur des enfants (2,5 à 14 ans), lors d'ateliers d'éveil musical et d'expression créative. Une expérience fascinante !
Lorsqu'on demande aux enfants à quoi elle sert, les réponses sont variées : à danser, à chanter, à s'endormir, se réveiller, à faire peur dans les films d'horreur, à se mettre de bonne humeur, ...
Effectivement, la musique peut avoir une influence sur le corps et sur l'émotion ressentie (les deux étant intimement liés), ceci ayant été mis à profit dès l'antiquité par les grecs qui, déjà, soignaient maladies physiques et mentales par des prescriptions musicales.
Depuis, les choses ont bien entendu évolué, les recherches ont apporté une rigueur scientifique à ce qu'on a appelé, depuis les années 50, la musicothérapie.
Cependant, on peut le déplorer, il semble qu'à cette époque qui a amené la crédibilité à cette branche de la psychothérapie, on soit également restés figés sur les médias utilisés.
En effet, encore aujourd'hui, la plupart des auteurs reconnus parlent de la "musique classique" en musicothérapie. Si ce style musical est très vaste et riche également d'un point de vue de son utilisation thérapeutique et communicationnelle, il pourrait être dommageable d'en négliger pour autant les styles que l'on voit souvent regroupés dans la catégorie "musiques non-classiques".
Depuis plusieurs années, dans ma pratique, j'ai à coeur d'utiliser ces musiques, aussi variées soient-elles, partant du principe que si des personnes y trouvent du plaisir, voire du bien-être, elles ont leur place dans une musicothérapie.
Un de styles musicaux qui m'intéresse particulièrement est la musique Metal. En effet, elle me semble avoir des particularités relativement semblables à la musique classique (large panel de styles, émotions variées et expressives...) Pourtant, tant dans l'opinion publique que dans les utilisations thérapeutiques, la musique Metal est connotée négativement.
Il est vrai, aux dires même des amateurs du style, que le Metal est difficilement abordable pour des non-initiés (comme c'est le cas pour certains styles "classiques") : beaucoup de personnes le perçoivent comme du bruit, comme quelque chose de déstructuré. Pourtant, je pose l'hypothèse que dans certains cas, ce style musical serait tout à fait indiqué dans un processus thérapeutique.
J'ai décidé de creuser la question, en questionnant tout d'abord les amateurs de Metal. J' ai pu obtenir plus de 900 témoignages, qui m'ont permis de mieux comprendre :
Comment les amateurs sont arrivés à l'écoute du Metal
Ce qu'ils y trouvent (objectifs de l'écoute, bénéfices, styles d'écoute musicale)
Dans quelles conditions ils l'écoutent
...
De nombreux artistes de la scène metal internationnale ont accepté se prêter au jeu et de témoigner des apports psychiques, relationnels... de la musique dans leur vie.
Ces derniers mois, j'ai également observé les effets du Metal sur des enfants (2,5 à 14 ans), lors d'ateliers d'éveil musical et d'expression créative. Une expérience fascinante !
Fin 2012, le fruit de ma réflexion, de mes lectures, échanges et expériences paraîtra dans un ouvrage édité aux éditions Camion Blanc.